Il suffira d'un cygne... :-)
Pas terrible comme titre, mais je n'ai pas trouvé mieux... Nous avons l'habitude de croiser les cygnes sur les plans d'eau de nos villes, et cette image d'oiseau d'ornement, qui remonte à l'antiquité nuis à cet oiseau. Dommage parce qu'ils sont quand même beaux et fiers, et leur vol est un régal.
Pour la musique d'ambiance de Sibelius, cliquer ici (et patientez qq secondes pour passer la pb...).
En ville ou pas, c'est le printemps et cette maman cygne tuberculé s'occupe de ses petits (le juvénile du cygne n'a, à priori, pas de nom clairement établi, étonnant?)
Habitués à monter sur le dos de leur mère lorsqu'ils étaient poussins, les jeunes essayent bien de grimper, mais ils sont bien trop grands maintenant et elle leur fait comprendre qu'ils doivent se débrouiller tout seul.
Les cygnes tuberculés, avec un bec orange, sont ceux que l'on croise le plus souvent en France, partiellement migrateurs, ils restent parfois toute l'année dans nos rivières (ici le Rhône en plein Lyon, sous le pont de l'université).
A ne pas confondre avec le cygne chanteur, reconnaissable à son bec jaune, qui lui est lui totalement migrateur. On n'aura une chance de le voir chez nous que lors de son passage en migration. Il niche en Europe du Nord, comme ci-dessous en Finlande, près de Khumo.
On le comprend lorsque l'on a la chance de connaitre la magie des lacs et des forêts finlandais. Le cygne chanteur est d'ailleurs l'emblème national de la Finlande, et Sibelius lui a consacré une de ces symphonie.
Dans la mythologie finlandaise et les récits du Kalevala, le cygne est le gardien de la Terre des Morts, mais ça c'est une autre histoire...
Lyon, le 30.05.2015 et Khumo, Finlande, le 05.08.2014