Troglodyte, troglodyte...
Deux aspects du troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes), rencontré deux jours de suite, en des endroits bien différents.
Acte 1, Vercors : le bruit du Furon n’arrive pas à masquer les cris de trois troglodytes. « Minuscule chanteur à forte voix » me dit mon guide ornitho. C’est bien vrai.
L’entendre est une chose, le voir en est une autre. Toujours en mouvement, de préférence au ras du sol ou dans les ronces, on l’aperçoit plus qu’on ne le voit. Alors quand il s’offre quelques secondes dans une « fenêtre », entre les branches enchevêtrées et les jeunes feuilles et qu’il a le bon gout de se placer devant un bouquet de cardamine des près, il faut en profiter.
Une ambiance sombre (on est en sous-bois) et une image pas très nette (prise à la volée), mais tant pis, c'est ce que je préfère je crois!
Le troglodyte est avec le roitelet notre plus petit oiseau, il mérite bien son nom de «mignon ».
Acte 2, Belledonne : Dans la veille forêt d’épicéas chargés de bois mort et de lichen ; c‘est encore par son cri qu’il s’est signalé. Cette fois, pas de feuilles pour le cacher, mais il ne tient pas plus en place. La rencontre n’aura pas duré bien longtemps, mais j’aime bien cette ambiance de veille forêt de montagne (vers 1700m environ), juste avant la « zone de combat ».
Vercors, vendredi 6 mai 2016, 500m d’altitude environ, Belledonne, samedi 7 mai 2016, 1700 m d’altitude environ.