La pluie n'arrête pas la fauvette (2/2)

Comme le dit le très ancien proverbe zacien : La pluie n'arrête pas non plus(*) la fauvette des jardins...

Tout comme sa cousine à tête noire, la fauvette des jardins se délecte de la multitude de psylles qui profilèrent sur les feuilles des arbres du jardin. Elle doit sans doute nourrir en partie ses petits à l'aide de cette manne.

Cette fois, M. Boddaert qui l'a décrit et lui a donné son nom en 1783, n'a pas commis d'impair (*) en la nommant puisque il n'y a pas de dimorphisme sexuel pour cette espèce. Mâles et femelles se ressemblent comme deux gouttes d'eau...

Dans sa tenue de couleur neutre, elle est encore plus discrète que la fauvette à tête noire. Il est bien difficile de la repérer parmi les jeunes feuilles qui habillent désormais nos arbres.

Jeudi 30 avril 2020, Seyssinet-Pariset, Confinement J45, jour de pluie bienfaitrice et de télétravail. Fauvette des jardins (Sylvia borin) sur un arbre de Judée.

(*) voir "La pluie n'arrête pas la fauvette (1/2)"