Chroniques sauriennes, épisode 1
Compagnons de confinement involontaires, les sauriens du jardin doivent se demander pourquoi les humains d'à côté sont toujours là, alors qu'en temps normal le coin est plutôt tranquille. Il faut dire qu'ils ont élus domicile sous la terrasse et leur terrain de chasse est le tas de bois contigu. Du coup, ça bouleverse leurs habitudes, et ça discute entre les bûches, comme sur cette image.
Enfin, je crois...parce que la bête n'est pas très expressive.
Distanciation sociale oblige le plus petit (à priori madame, ou un jeune?) n’ira pas plus loin. Mais à n’en pas douter, ces deux-là (monsieur à droite) ont échangés un message. A demi-mot, olfactif, par le regard ? Je ne sais. Après quelques instants de ce face à face, le sollicitant fera volteface, laissant son compagnon ou son ainé à ses méditations.
Entre deux périodes de chasse, les lézards semblent reprendre un peu d’énergie en venant se chauffer au soleil quelques dizaines de secondes. Ce moment ne dure pas, ils repartent bien vite dans les profondeurs du bois, en quête sans doute de leur pitance.
Image du dimanche 5 avril 2020, Seyssinet-Pariset, Confinement J20. Lézards des murailles