Semaine orageuse, avec quelques beaux spectacles comme ce soir-là, ou les cumulonimbus ont voulu assister au coucher du soleil, pour notre plaisir et celui de nos martinets noirs qui n'en ont pas raté une miette. Enfin ça c'est ce que j'aime croire.

Plus prosaïquement, l'indispensable revue "La hulotte" nous apprend que les turbulentes masses d'air aux abords des cumulonimbus entraînent les insectes en nombre, haut dans le ciel, et les martinets vont festoyer au-devant des orages.

On les appelait même autrefois "les meneurs d'orage" (source : la hulotte n°78).

Et puis ils sont quand même bien beaux ces nuages.

Petit point noir dans le ciel, on entend bien souvent leurs cris sans arriver à les voir. Le martinet est pourtant un imposant oiseau, avec une envergure de 42 à 48 cm, difficile à croire (la hulotte toujours). Il faut dire qu'on ne les voit jamais de près, ils ne se posent qu'au nid, quelques jours par an, le reste du temps ils volent sans jamais toucher terre, de jour comme de nuit...

Les martinets, pour moi c'est un petit rien de bonheur dans le ciel, ça me fait sourire quand je les entends voltiger en groupe au-dessus de la maison. Et puis un jour, début août, le ciel redeviendra silencieux, ils seront repartis vers le sud et il faudra de nouveau attendre leur retour, en avril prochain...

Il faut donc en profiter tant qu'ils sont là, c'est le moment.

Seyssinet, 7 juin 2016, 21h00

Lien vers "la hulotte" la revue de Pierre Déon

Les martinets noirs, meneurs d'orage

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